mardi 8 novembre 2016




Un dédale
Poutrelles
L’orange marque le gris

Les sourires sordides
Un labyrinthe de chair

Je déambule
Le soleil d’hiver me parle


***


Loin
Et si difficiles
Pour les cœurs fragiles

Des souvenirs
De couleur
S’agencent
Et s’effondrent à nouveau

Me laissant
Seul
La soirée dans Grenade
Pendant quelques instants


***


Des bruits sourds
Les lointaines ondes
Je vacille
Sous lueur mince… et froide

Le piano triste
Résonne dans le béton

Il faut maintenant partir


***


Port de Cap d’Ail
Une arche bleue
Une
Boue noire dans
Une eau qui
Vert de s’abandonner
A l’air
Froid et
D’un soleil qui
Tombe derrière
Les immeubles
Tachés d’ombre


***


Le cerisier seul et blanc
Verger
Au pied du béton

Les différents verts
Seuls dans l’île

Quelques fruits attendent